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Hémopathie maladie du sang

 Définition des hémopathies malignes Par définition, une hémopathie est une maladie du sang. On parle d’hémopathie maligne pour désigner un cancer du sang. Il s’agit d’une tumeur maligne qui se développe à partir des cellules hématopoïétiques ou cellules sanguines. Types d’hémopathies malignes Les hémopathies malignes n’ont pas toutes la même évolution. Elles peuvent être classées en deux catégories : les hémopathies malignes chroniques, évoluant sur une ou plusieurs années ; les hémopathies malignes aiguës, évoluant en quelques jours ou semaines. Il est fréquent de distinguer trois types principaux d’hémopathies malignes : les leucémies qui se développent à partir de cellules sanguines jeunes au sein de la moelle osseuse et se propagent dans la circulation sanguine ; les myélomes qui sont caractérisés par une prolifération de plasmocytes (type de globules blancs) au sein de la moelle osseuse ; les lymphomes qui se développent à partir des lymphocytes (famille de globules blancs), le plus souvent au niveau des ganglions lymphatiques (organes assurant la filtration du système lymphatique). Chaque type de cancer du sang peut ensuite être divisé en sous-types. On distingue notamment : la leucémie lymphoïde aiguë ou chronique ; la leucémie myéloïde aiguë ou chronique ; le myélome multiple ; le lymphome diffus à grandes cellules B ; le lymphome hodgkinien ; le lymphome non hodgkinien ; etc. Parfois, on considère que l’appellation « cancer du sang » ne peut être associée qu’à la leucémie. Les myélomes sont alors considérés comme des « cancers de la moelle osseuse » et les lymphomes comme des « cancers des ganglions ». Causes des hémopathies malignes Les causes des cancers du sang sont encore mal comprises. Les scientifiques s’accordent à dire que ces hémopathies malignes seraient la conséquence d’une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Facteurs de risque Différents facteurs de risque ont ainsi été identifiés : antécédents de cancers du sang dans la famille ; certaines infections virales ; problèmes sanguins, notamment des syndromes myélodysplasiques (maladies touchant la moelle osseuse) ; rayonnements ionisants ; produits toxiques ; tabac ; etc. Diagnostic des hémopathies malignes Il s’appuie sur un examen clinique qui peut ensuite être complété par : une prise de sang pour déceler des anomalies liées au cancer du sang ; l’examen des urines qui peut également permettre de repérer certaines anomalies ; des examens d’imagerie médicale comme une radiographie, un scanner, l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ou une tomographie par émission de positons ; une biopsie médullaire, un examen qui consiste à prélever un échantillon de moelle osseuse. Les hémopathies malignes représentent en moyenne 10% des nouveaux cas de cancers. Elles peuvent se manifester à tout âge chez les hommes et les femmes. Néanmoins, il semblerait qu’elles soient plus fréquentes chez les hommes de plus de 60 ans. Les symptômes des hémopathies malignes Les symptômes peuvent considérablement varier selon le type d’hémopathies malignes. Il est toutefois possible de distinguer des signes typiques et des signes plus spécifiques. Atteinte typique de l’organisme Une hémopathie maligne affecte le fonctionnement général de l’organisme. Plusieurs signes de dysfonctionnement peuvent être constatés : une fatigue ; une sensation générale d’inconfort ou de maladie ; une perte d’appétit ; une perte de poids ; des faiblesses et étourdissements ; des sueurs nocturnes ; etc. Troubles spécifiques Selon le type d’hémopathie maligne, des troubles spécifiques peuvent se manifester : des douleurs osseuses ; des anomalies du sang telle qu’une anémie ; un dysfonctionnement des reins ; etc. Les traitements des hémopathies malignes Plusieurs traitements peuvent être envisagés selon le type d’hémopathie maligne et l’état du patient. Par exemple, la prise en charge d’une hémopathie maligne peut reposer sur : la chimiothérapie, un traitement chimique qui vise à détruire les cellules cancéreuses ; la radiothérapie, qui utilise des rayons ou des particules de haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses ; une thérapie ciblée, qui s’attaque à des vulnérabilités spécifiques des cellules cancéreuses ; la greffe de cellules souches, qui consiste en une injection de cellules souches sanguines pouvant provenir d’un donneur ou du patient lui-même (autogreffe). Prévenir les hémopathies malignes De nombreuses recherches sont menées sur le sujet. A ce jour, la prévention repose essentiellement le maintien d’un mode de vie sain et la lutte contre les facteurs de risque évitables (tabac, substances toxiques, etc.).

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